La communication puissance 3, par Isabelle FILLIOZAT
« Quand on m’a parlé du cube, je me suis dit, « oui, c’est intéressant… »
Quand je l’ai eu en mains, je me suis dit « c’est génial ! ».
C’est un objet quotidien, juste un cube tout doux. Ce peut être un doudou pour les plus petits, c’est un jouet pour les plus grands. Mais ce cube tout simple a une autre dimension, il parle !
Oh, pas d’électronique compliquée à l’intérieur, le cube n’a pas besoin de piles, il trouve son énergie ailleurs… dans le cœur de chacun. Les dessins sur chaque face disent une histoire. Et merveille, les concepteurs ont trouvé le moyen de personnaliser l’histoire de chacun sans en faire un objet trop onéreux. L’enfant comme les parents s’y retrouvent, et peuvent ainsi communiquer.
J’y vois tant d’utilisations possibles ! Il n’est pas toujours facile de raconter certaines choses très intimes, douloureuses ou seulement pleines d’émotions. Et le cube tout à la fois facilite la parole tant du parent que de l’enfant, parce que l’objet donne la permission à chacun de s’exprimer. Le cube n’est pas un intermédiaire, c’est un témoin, un tiers facilitateur. L’enfant peut aussi utiliser le cube comme compagnon de jeu pour se raconter à lui-même son histoire, élaborer son sentiment d’identité. Le cube lui ayant été donné par ses parents, c’est comme s’il avait reçu la permission de savoir, et de construire sa propre histoire à partir de ces informations.
Le cube apporte une grande sécurité dans la relation parent-enfant. Nous savons aujourd’hui que s’inscrire dans une histoire est important dans la construction des sentiments de sécurité de base et de confiance en sa personne. Un jouet, un outil de relation, un outil de communication, pour une communication au cube, puissance 3. »